Coucou les fermenté·es,
Vous êtes déjà presque 200 à avoir rejoint ce petit club et je voulais vous remercier encore une fois de votre confiance.
Okay, instant émotion terminé !
Aujourd’hui, on met les fruits en bouteille — sans les cuire, sans les stériliser, sans perdre une goutte de leurs super-pouvoirs.
On commence avec des sirops crus qui transforment vos fruits et même vos épluchures en boissons vivantes et on enchaîne avec une boisson pétillante venue du Mexique, du vinaigre anti-gaspi.
C’est partiiii !
Kôso & Cheong, des fermentations au sucre
Encore des noms bizarres !
Les cheongs coréens et les kôsos japonais sont en fait deux types de sirops crus utilisés depuis très longtemps en Asie pour conserver les fruits au-delà de la saison.
Le sirop obtenu est cru, délicieux et riche en nutriments et en enzymes.
Et comme d’habitude, c’est fastoche :
👉 on mélange des fruits frais avec un produit sucrant, généralement en proportions égales
👉 on laisse la fermentation faire son travail tranquillement
👉 on récupère un sirop vivant, parfumé et plein d’enzymes, de goût et d’amour.
Quelle est la différence entre les deux ?
Le cheong, fermenté sur plusieurs mois, s’affine avec le temps.
Le kôso, plus rapide (5 à 15 jours), est ma version préférée : plus frais, plus simple, plus versatile — et moins risqué côté traces d’alcool.
Dans tous les cas, ils sont à utiliser avec parcimonie : oui ils sont plus sans qu’un sirop du commerce. Mais même fermentés, ça reste des sirops, donc la teneur en sucres est élevée.
Recette pas-à-pas : mon kôso de printemps à la framboise
Ingrédients :
300 g de framboises
Le jus et le zeste d’un demi citron
Un petit bout de gingembre frais râpé
350 g de sucre blond (ou sucre blanc de betterave, bio)